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Emploi et chômage

  • Partage
  • Accompagner avec efficacité et humanité tous les demandeurs d’emploi
  • Développer et mettre en œuvre des méthodes de recrutement innovantes
  • Assurer une prise en charge suffisante et équitable des frais de transport des travailleurs

Garantir un accompagnement personnalisé et humain pour les demandeurs d’emploi

Avoir un rendez-vous physique avec un conseiller référent

L’utilisation d’algorithmes s’est massifiée, afin d’orienter les personnes en recherche d’emploi inscrites à France Travail, notamment les bénéficiaires du RSA. La CFTC défend le maintien d’un rendez-vous physique avec un conseiller, pour accueillir les personnes et les orienter. 

Mettre en œuvre un accompagnement personnalisé dès l’inscription

Plus l’accompagnement des demandeurs d’emploi démarre tôt pendant la période de chômage, plus il est efficace. La CFTC revendique l’entrée dans un parcours d’accompagnement le plus tôt possible suite à l’inscription, et la possibilité d’en changer si besoin.

Permettre à tous les jeunes en difficulté de bénéficier d’un parcours d’insertion adapté

Conçu pour aider les jeunes qui ont des difficultés d’accès à l’emploi durable, le contrat d’engagement jeune (CEJ) s’adresse, sous certaines conditions, aux personnes de 16 à 25 ans (29 ans, pour celles qui sont reconnues handicapées). Celui-ci ouvre droit un accompagnement intensif (stage, formation) d’une durée de 6 et 12 mois et à une allocation variant de 300 à 500 € en fonction de sa situation. A ce jour, certains jeunes en difficulté ou qui sont déjà en formation ne peuvent cependant pas bénéficier de cette aide. Pour la CFTC, tous les jeunes en parcours d’insertion seraient légitimes à bénéficier du CEJ.

Développer des méthodes de recrutement innovantes

Promouvoir la méthode de recrutement par simulation (MRS)

Développée par France Travail, la Méthode de recrutement par simulation (MRS) propose d’aborder le recrutement de façon innovante, sans tenir compte de l’expérience et du niveau de diplôme du candidat. La MRS consiste plutôt à repérer l’ensemble des capacités nécessaires pour réaliser un travail, puis à construire des exercices permettant de les évaluer chez les candidats. Ces exercices reproduisent par analogie le poste de travail et mettent donc les candidats en situation de démontrer concrètement leur capacité à occuper un poste.

Doubler le nombre de formations préalables à l’emploi (POE)

Un employeur qui propose une formation préalable à l’embauche peut bénéficier d’une aide financière de l’Etat : la Préparation opérationnelle à l’emploi individuelle (POEI). Cette subvention permet à un candidat d’acquérir toutes les compétences nécessaires pour occuper un emploi correspondant à une offre déposée auprès de France Travail. Pour la CFTC, il faut encourager et augmenter significativement le recours à cette formation préalable à l’embauche : elle permet de déconnecter la recherche d’emploi du CV et de la formation, pour prodiguer aux candidats une formation courte et opérationnelle, adaptée au métier qu’ils sont en passe d’exercer.

Lever les freins pour faciliter la reprise d’emploi

Elargir les aides financières de France travail à tous les demandeurs d’emploi en fonction de leurs besoins, pas de leur statut

Les diverses aides financières versées par France Travail (à la mobilité, pour la garde d’enfants etc…) sont actuellement attribuées aux personnes en fonction de leur statut : à titre d’exemple, ceux qui peuvent en bénéficier ne doivent pas déjà être indemnisés au titre d’une allocation chômage. La CFTC estime qu’il serait plus juste et efficient d’attribuer ces aides en fonction du besoin des personnes, plutôt que de considérations statutaires : le fait d’être indemnisé ne devrait, par exemple, pas être un obstacle pour toucher une aide à la mobilité.

Rétablir les aides en cas de déménagement pour reprendre un emploi

Avant 2014, les aides à la mobilité couvraient une partie des frais, en cas de déménagement pour reprendre un emploi. Aujourd’hui, ces frais de déménagement peuvent toujours être pris en charge, mais selon des critères plus restrictifs. Pour la CFTC, Il faudrait que les aides à mobilité redeviennent aussi ouvertes et accessibles qu’avant 2014.

Améliorer la prise en charge des frais de transport des travailleurs

Étendre au transport individuel la prise en charge obligatoire d’une partie des frais de trajet domicile-travail par l’employeur

La CFTC revendique une prise en charge minimale obligatoire des transports individuels par l’employeur, au même titre que les transports collectifs. Aucune différence de traitement n’est en effet justifiée, entre les salariés utilisant les transports collectifs et ceux qui n’ont pas d’autre choix que d’utiliser leur voiture.

Harmoniser les conditions de prise en charge obligatoires dans le secteur public et secteur privé

La CFTC revendique une prise en charge du véhicule personnel et du vélo identique entre les travailleurs du secteur privé et du secteur public, ce qui n’est toujours pas le cas à ce jour.

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