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Transition écologique et RSE

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Pour la CFTC, la transition écologique doit simultanément s’articuler autour de trois grands échelons :

  • Au niveau européen
  • Au niveau national
  • Au niveau de l’entreprise

Au niveau Européen

Atteindre les objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre

La CFTC préconise l’établissement d’une capacité d’investissement permanente au niveau de l’UE, pour renforcer les financements publics en faveur de la transition écologique.

Agir pour davantage de transparence sociale et environnementale

La CFTC soutient le renforcement des prérogatives environnementales des représentants de salariés au niveau européen. L’Europe est pionnière et doit poursuivre dans cette voie.

En France

Mettre en œuvre l’éco/socio conditionnalité des aides publiques

La CFTC milite pour que l’obtention des aides et marchés publics par les entreprises soit conditionnée au respect de critères sociaux et environnementaux prédéfinis.

Renforcer significativement le dialogue social environnemental

Les politiques publiques menées pour atteindre les objectifs de décarbonation vont modifier le marché de l’emploi : des nouveaux métiers seront créés, des secteurs et certaines compétences seront très impactés et vont nécessairement évoluer (transport, logement, agriculture etc…). En ce sens, la CFTC encourage le déploiement d’accords d’engagement de développement de l’emploi et des compétences (EDEC), sur la thématique de la transition écologique entre les branches professionnelles et l’Etat. Ces EDEC permettent aux branches professionnelles de bénéficier d’une aide technique et financière de l’Etat, afin d’anticiper et accompagner l’évolution des emplois et des qualifications.

En Entreprise

Former tous les élus au dialogue social et environnemental

Depuis la loi climat et résilience, l’information et la consultation du CSE (le comité social et économique, soit l’instance de représentation du personnel dans l’entreprise) sur les questions intéressant l’organisation, la gestion et la marche générale de l’entreprise doivent porter notamment sur leurs conséquences environnementales. La CFTC considère que la formation des élus est la première étape à la tenue d’un dialogue social et environnemental efficace. Nous demandons la mise en œuvre d’une formation « Environnement » qui traitera des conséquences environnementales des activités des entreprises, des modalités d’adaptation au changement climatique et des moyens d’actions pour les élus. Cette formation doit être prise en charge par l’employeur, afin que les élus puissent faire face à cette nouvelle problématique et enrichir le débat.

Rendre obligatoire la Commission environnement du CSE

La CFTC préconise l’établissement obligatoire d’une commission environnement dans les entreprises, pour préparer les avis consultatifs du CSE. Les membres de cette instance – qui pourraient être des salariés non élus – devraient être formés et avoir des heures de délégation supplémentaires, dédiées au traitement de ces thématiques environnementales. Ils décideraient par ailleurs des attributions de la commission environnement.

Encourager les activités sociales et culturelles durables

La CFTC veut encourager les élus des CSE à prendre leur part dans cette transition écologique. A cet égard, il serait nécessaire de flécher davantage les budgets en ce sens :  soutenir le pouvoir d’achat de produits locaux (circuits-courts), subventionner les mobilités douces comme l’achat d’un vélo électrique, promouvoir l’usage du ferroviaire, proposer des ateliers pour apprendre à réparer, planter ou encore trier les biodéchets (compostage) etc… La commission environnement peut rédiger une charte des achats responsables pour aiguiller les choix en matière d’activités sociales et culturelles.

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