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France Télécom : un procès en appel, en plusieurs actes (1/3)

13 juin 2022 | Social

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Six anciens dirigeants et cadres de France Télécom sont jugés par la cour d’appel de Paris jusqu’au 1er juillet. Un procès en plusieurs actes…

Mécontents du jugement rendu en première instance en décembre 2019, ils ont fait appel de leur condamnation.

Reconnus coupables de harcèlement moral institutionnel, Didier Lombard, ex-P.-D.G., Louis-Pierre Wenès, ex-numéro 2, et Olivier Barberot, ex-DRH qui s’est désisté de l’appel, avaient écopé d’un an de prison, dont huit mois avec sursis, et 15 000 euros d’amende.

Le tribunal correctionnel de Paris avait en effet retenu les cas de 39 travailleurs harcelés, dont 19 se sont suicidés. Quatre autres responsables, reconnus complices de harcèlement moral, avaient, quant à eux, été condamnés à quatre mois de prison avec sursis et 5 000 euros d’amende.

Les sept prévenus avaient en outre été condamnés à 40 000 euros de dommages et intérêts. À l’ouverture de ce nouveau procès, les organisations syndicales d’Orange[1], dont la CFTC, qui sont parties civiles, se sont rassemblées près du palais de justice de Paris.

Elles espèrent la confirmation du jugement de première instance. Et rappellent que l’enjeu de ce procès est la jurisprudence française en matière de harcèlement moral.

[1] France Télécom est devenue Orange en juillet 2013.

Laurent Barberon

La CFTC était présente à l’ouverture du procès à Paris

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Crédit photo : Guillaume Blanchon
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