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Journée de solidarité : une journée qui ne rapporte rien !

28 avril 2016 | Social

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Mot d’ordre de grève pour dire STOP
au mensonge de la journée dite « de solidarité »

Pour la CFTC, la journée dite « de solidarité » n’est pas incompatible avec le nécessaire effort financier qui doit permettre la prise en charge de la dépendance, encore faut-il que cet effort soit justement réparti. Or, à ce jour, il n’existe aucune journée « de solidarité » qui permettrait de récolter des fonds au profit des personnes dépendantes. Il a simplement été instauré une taxe sur les salaires de 0,3 % de la masse salariale dite « contribution solidarité autonomie » prélevée mensuellement.

Dans le même temps, un certain nombre de salariés se voient imposer de travailler gratuitement une journée dans l’année. Un prélèvement de 0,3% sur une journée payée 0 euro rapporte très exactement 0 euro…

En outre, cette mesure arbitraire se traduit concrètement par des aberrations économiques et sociales. Pour n’en citer que deux :- Est-il équitable qu’une caissière de supermarché doive offrir une journée de travail à son entreprise, alors que d’autres salariés ne sont censés ne travailler qu’1 minute 52 de plus par jour pour s’acquitter de leur journée dite « de solidarité » ?
– Pour quelle étrange raison, les professions libérales ne sont-elles pas assujetties à une journée dite « de solidarité » ?

Le principe « tout travail mérite salaire » est incontournable. La CFTC couvre, donc, par un mot d’ordre de grève tout salarié du secteur privé que son employeur voudrait obliger à travailler gratuitement sous prétexte de solidarité. Ce mot d’ordre est valable pour le jeudi de l’Ascension ainsi que pour tout autre jour travaillé au titre de la journée de solidarité.

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