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Orange : la CFTC tient les salariés au jus

1 août 2017 |

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Du 7 au 9 novembre prochain, les salariés d’Orange vont élire leurs représentants du personnel. Pour Hervé Rubin, secrétaire national de la section nationale CFTC Orange, l’objectif global est « passer au-dessus des 10 % ».

Téléphone Orange. Crédit : bramgino / fotolia

Aux prochaines élections, l'objectif est « passer au-dessus des 10 % »

Du 7 au 9 novembre prochain, les salariés d’Orange vont élire leurs représentants du personnel. Pour Hervé Rubin, secrétaire national de la section nationale CFTC Orange, l’objectif global est « passer au-dessus des 10 % ».

« Stéphane Richard, le P.-D.G. nommé en 2011, a apaisé le climat social. » Mais le secrétaire national de la section CFTC Orange modère immédiatement son propos : « une baisse d’effectifs est de nouveau prévue, sous la forme de départs non remplacés. Ce qui crée des difficultés et des tensions dans  certaines entités, notamment dans les services techniques, où la transmission des savoirs et l’acquisition de compétences sont plus longues et où le transfert d’activités à la sous-traitance est mal vécu. » Par exemple, « la direction d’Orange veut des « smart stores » plus grands que les boutiques Orange traditionnelles. Dans les villes petites et moyennes, ces dernières ferment au profit d’une implantation dans les seules grandes villes. Les salariés de ces plus petites structures doivent soit parcourir plus de kilomètres pour aller travailler, soit changer de métier en étant affectés à des centres d’appels ou à des postes techniques. »

Une méthode CFTC qui fait la différence

Pour la CFTC d’Orange, ce sont les salariés qui représentent la vraie richesse de l’entreprise. Face à la direction, les tracts des militants dénoncent « la priorité excessive donnée à la réduction des coûts qui est la cause principale de la détérioration des conditions de travail ». Chez Orange aussi, la CFTC se bat pour que chacun vive mieux au travail. Concrètement, les militants demandent le maintien de « l’emploi en région/bassins d’emploi sur des métiers et domaines attractifs » et soulignent que « la digitalisation doit servir les salariés et non les asservir ». Hervé Rubin veut « défendre les salariés plutôt que la doctrine. »

« Depuis plusieurs mois, raconte-t-il, l’ensemble des syndicats de salariés de l’entreprise demande un schéma directeur national pour la fermeture des boutiques : quand ? Combien ? » Des questions sans réponse depuis plusieurs mois. « Plus récemment, poursuit Hervé Rubin, nous nous rendons à une réunion de comité d’établissement de la direction Orange Nord. Quand le sujet de la fermeture de cinq boutiques arrive à l’ordre du jour, les représentants du personnel quittent la séance. Seuls les élus CFTC restent, afin d’obtenir les informations qui concernent directement les salariés : dans quel délai ces fermetures interviendront-elles ? Quelles propositions seront faites ? … » Résultat : lorsque dans la foulée, nos militants se rendent dans les boutiques de la région pour renseigner les personnels, « même des adhérents à d’autres syndicats nous remercient et nous félicitent. » Une illustration de notre « syndicat de construction sociale ».

Un enjeu de représentativité

Orange, ex-France Télécom, emploie plus de 90 000 personnes en Métropole et outre-mer. Pour Florence Steiger, secrétaire générale de la fédération CFTC Postes & Télécoms, le scrutin de novembre est un enjeu très fort : non seulement par le grand nombre de personnels concernés, mais aussi pour la représentativité dans la branche et au niveau national. Pour atteindre l’objectif de représentativité, quelques candidats(e)s sont encore nécessaires.

Adhérent(e)s ou sympathisant(e)s salarié(e)s chez Orange, inscrivez-vous sur une liste CFTC ! Pour vous porter candidat(e) s, contactez le secrétariat national.

Stéphanie Baranger

Crédit photographique :  fotolia / bramgino
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