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« Défendre, être dans le compromis… », Christopher, militant CFTC

11 décembre 2020 | Visages du syndicalisme

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Christopher a 25 ans. Responsable adjoint chez Histoire d'Or et titulaire au CSE, il raconte son parcours, et donne à voir sa vision du syndicalisme constructif.

Quelle est votre histoire avec la CFTC ?

C’est assez drôle. Alors que j’étais dépêché sur un magasin pour une mission, j’ai rencontré et observé le DS qui avait été aussi missionné pour vérifier la sécurité. J’ai découvert son parcours, son engagement, compatible avec son emploi de responsable de magasin, et il m’a passionné ! Il m’a proposé de rejoindre son équipe et l’an suivant, à l’occasion des élections CSE, j’ai rejoint sa liste, en adhérant par la même occasion à la CFTC. J’y ai vraiment découvert le syndicalisme, je n’y avais jamais été sensibilisé.

Vous avez 25 ans ; la CFTC en a 101. Vous reconnaissez-vous en elle ?

Je me retrouve complètement dans ses valeurs. Défendre, être dans le compromis… Loin des a priori de ringardise que peut parfois véhiculer le syndicalisme. Je viens d’un petit village et je n’ai jamais été imprégné par ce genre de préjugés.

Envisagez-vous un avenir à la CFTC ?

Je viens de progresser dans mon parcours professionnel car je passe manager dans quelques jours ; peut-être que, par conséquent, mon évolution à la CFTC en sera un peu freinée cette année, le temps de prendre mes nouvelles fonctions. Mais je vais garder mes fonctions syndicales. J’ai été élu pour quatre ans ! Je suis convaincu qu’il n’y a pas de problème à être syndiqué et à évoluer au sein de mon entreprise. J’ai la chance de travailler dans une boîte où nous avançons en concertation et bonne intelligence avec la direction. À terme, pourquoi pas, à la fin de mes mandats actuels, aller par exemple vers la commission Jeunes, pour défendre ces derniers. Mais en gardant toujours mon travail, que j’aime. Je sais depuis que j’ai 15 ans que j’aurai mon magasin, et j’aurai mon magasin.

Vous avez l’air d’avoir foi en l’avenir. Vous ne vous sentez pas membre d’une génération sacrifiée ?

Non. Je me sens chanceux. Chanceux d’avoir un travail, mais j’ai travaillé pour. Mais c’est vrai que je constate autour de moi des difficultés pour certains de trouver un job, vu le contexte économique, et sanitaire désormais. Mais certains recrutent. Nous recrutons ! J’analyserais les choses différemment : les jeunes, aujourd’hui, pensent/vivent au jour le jour. Sans envisager les conséquences. Pendant mes études, j’en ai vu beaucoup ne pas travailler : ils n’ont pas pris leur destin en main. Et je pèse mes mots. Générationnel ? Je dirais individuel, et éducationnel.

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