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24h au service d’un mouvement, avec Macoura Niang, militant CFTC

15 décembre 2017 |

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Plongée dans la vie militante

Diaporama initialement publié dans la LVAD n°191 (octobre – novembre 2015)

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Macoura Niang a 2 passions : la sculpture et le syndicalisme. Ce chauffeur livreur de 48 ans crée sa première section CFTC en 2004, chez Mondial Relay, et obtient la même année 4 % des voix aux élections professionnelles. 9 ans plus tard, il engrange 44 % des voix. En 2013, Macoura devient président du syndicat CFTC du Transport du Nord, dont le nombre d’adhérents progresse de 82 % en un an. Sa recette ? Disponibilité, présence sur le terrain et contact avec les salariés. Travailleur et dévoué, il est aussi exigeant avec lui-même qu’avec ses élus.
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« Rien n’est pire que de répondre à une question par : "je ne sais pas." Il faut inspirer confiance au salarié. En général, je sais. Mais si je n’ai pas la réponse tout de suite, je fais une recherche et je rappelle. »
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Macoura est très exigeant avec ses troupes. Il fixe des objectifs à ses DS en termes d’adhésions, et en discute régulièrement avec eux. « Acquérir un statut de salarié protégé n’est pas une motivation suffisante. Il faut des résultats. »
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« Dans ma valise, vous ne trouverez que du syndicalisme et du droit du travail. » Ancien défenseur prud’homal et ancien conseiller du salarié, Macoura a suivi toutes les formations de la CFTC, et lit les jurisprudences sur Internet.
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À 8 heures le matin, Macoura commence une très longue journée. En plus de son emploi à temps complet de 18 heures à 2 heures du matin, il passe 6 heures au syndicat, 4 jours sur 7, sans compter le samedi matin. Son secret ? Une petite sieste le midi. Régulièrement, il emmène avec lui une équipe sur les aires de repos de l'autoroute A1. Il milite avec en tête un objectif : grossir les rangs de la CFTC. Et une maxime : « servir le syndicat, ne pas se servir du syndicat ».
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Pendant la campagne TPE, Macoura a convaincu ses militants d’aller se faire faire une coupe chez le coiffeur, avec un mot d’ordre : « Parlez ! » (de la CFTC). La coiffure n’a pourtant rien à voir avec le transport ! « Nous sommes au service du mouvement », répond Macoura.
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Crédit photographique : Olivier Touron

Texte : Laurent Barberon

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